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Rapport avec les cycl
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Rapport avec les cycles solaires

L’étude des taches a permis de mettre en évidence, un cycle qui s’étend dur une période d’environ 11 ans, le cycle undécennal des taches solaires. Ce nombre de 11ans est d’ailleurs un nombre moyen et, dans certain cas, peut varier entre 7 et 15 ans.

En moyenne, le nombre de taches passe d'un minimum à un maximum, pour revenir à un minimum sur une période d'environ 11 ans. Comme la polarité des champs magnétiques solaires s'inverse au sommet de chaque cycle de 11 ans, un cycle solaire dure en réalité 22 ans. Le cycle 23 est la deuxième moitié du cycle de 22 ans qui a débuté en 1986.

Graphique présentant les cycles solaires depuis 1761. (calculé à partir du nombre de Wolf)

On retiendra essentiellement qu’au cours d’années, dites années minimum, le nombre de Wolf est particulièrement faible, le soleil pouvant même alors apparaître sans taches durant des jours ou des semaines .Puis le nombre de Wolf croît jusqu'à ce que l’on atteigne, au bout de quatre ans et demi environ, un année de maximum : ainsi, en 1957, le nombre de Wolf a atteint la valeur très forte de 200 environ. Le nombre des taches diminue alors pendant 6 ans et demi environ, jusqu’à une nouvelle année de minimum.

Peut-être existe-t-il d’autres périodes superposées, supérieures à cette période, ainsi on pense à une période de 77 ans avec une amplitude des maxima et des minima particulièrement marquée .L’apparition des taches ne sa fait pas au hasard sur le disque, mais obéit à une certaine loi dite de Spörer.

Apparition des taches selon la latitude au cours du cycle undécennal :
1. peu avant le minimum
2. peu après le minimum
3. peu avant le maximum
4. au maximum
5. peu après le maximum

Peu avant le minimum, apparaît une zone de formation des taches située à prés de 35° de latitude nord et sud. Cette zone se rapproche de l’équateur au cours des années suivantes, les taches nouvelles apparaissent alors dans cette zone rapprochée. Au voisinage du minimum, la plupart des taches, avant de disparaître se situent environ à 5° de latitude nord et sud. Cependant, avant que ne s’évanouissent les anciennes zones d’activité, il surgit de nouvelles zones de latitudes supérieures.

Le cycle solaire 23, qui a débuté en 1996 a atteint son sommet en 2000 et baisse maintenant graduellement même s'il est encore dans sa phase d'activité maximale. Cette phase s'étale habituellement sur deux à quatre ans. C'est au cours de cette phase que le nombre de taches solaires est le plus élevé. Le nombre maximal de taches solaires enregistré au cours d'un mois, 170,1, est très prés de ce qui avait été prévu, même si ce cycle fut moins actif dans son ensemble que la prédiction originale. Le cycle 23 se poursuivra jusqu'à la phase minimale au cours de l'an 2006,année pendant laquelle débutera le cycle 24.

Il est important de prévoir le niveau de l'activité solaire pour de nombreuses raisons. Une forte activité solaire peut causer des orages géomagnétiques perturbant les communications et les réseaux électriques sur la Terre. Plus particulièrement, il faut connaître les niveaux d'activité solaire des années à l'avance pour planifier les missions spatiales. En effet le rayonnement total auquel sont exposés les satellites dépend dans une large mesure, des particules chargées et du rayonnement électromagnétique émis par le soleil.