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Nombre de Wolf

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Le Nombre de Wolf

 

On peut mesurer de nombreux indices de l'activité solaire : nombre de taches, éruptions, protubérances, étendue des facules, intensité du rayonnement radio ou X de la couronne.
Parmi tous ces indices, le plus simple à mesurer, et pour lequel on a les plus longues séries de mesures (plusieurs siècles...) est le nombre de taches. On observe la photosphère, convenablement filtrée ou projetée sur un écran, et on compte les taches ... L'indice d'activité résultant est appelé "nombre de Wolf", du nom de l'astronome qui a proposé cette formule empirique de calcul en 1848. Ce n'est pas directement le nombre de taches, car on tient compte aussi du nombre de groupes de taches.

Le nombre de Wolf est appelé R, et la formule pour le calculer est la suivante :

R=k(10g+f)

- f est ici le nombre total de taches.
- g est le nombre de groupes pris, en y comprenant les taches isolées.
- k est un coefficient de correction, généralement proche de l’unité, qui varie selon les instruments utilisés, la qualité de l’air, etc. Sa valeur commune est donc k=1.

Exemple : On compte 4 groupes de taches regroupant 35 taches au total
Le nombre de Wolf est calculé comme suit : 4 x 10 + 35 = 75

Une tache isolée étant comptée comme groupe, on voit que après O, le nombre de Wolf le plus faible est 11, c’est-à-dire 10+1. La séparation des taches en groupes peut être difficile en période de forte activité, lorsque plusieurs groupes apparaissent les uns à côté des autres ou lorsqu'ils dessinent des structures complexes. Dans ce cas, des règles (données par Künzel), spécifiant quelques caractéristiques des groupes et taches, peuvent aider à leur classification.

La valeur journalière de R ne donne qu'une indication quant au nombre de taches présentes sur l'hémisphère visible. Du fait de la rotation solaire cette valeur varie d'un jour à l'autre. De plus, le facteur 10 attribué au nombre de régions perturbées peut augmenter considérablement la valeur de R simplement par l'apparition d'une tache isolée supplémentaire d'un jour à l'autre. Une moyenne annuelle du nombre de Wolf constitue donc une meilleure représentation du niveau d'activité.

Le nombre de Wolf est un indicateur partiellement quantitatif reflétant généralement l'activité globale sur le Soleil. Il permet de tester des modèles théoriques sur des échelles de temps relativement grandes. L'activité solaire ayant un impact certain sur l'atmosphère terrestre, il est aussi possible qu'elle en est un sur l'évolution du climat. Les analyses actuelles du cycle solaire révélées par le nombre de Wolf se tournent donc vers les études des relations entre données climatiques et données solaires. Si de telles relations existent, les modélisations de la variation du nombre de Wolf pouvant conduire à des simulations du niveau de l'activité solaire dans le futur ou dans le passé, il serait, théoriquement, possible de reconstruire l'évolution climatique passée et de la prédire. Nous pourrions alors savoir si le Soleil a réellement eu un rôle important lors de la période de refroidissement terrestre qui fut répertoriée sur les régions de l'Atlantique Nord.